Lorsque l’automne arrive, le changement de météo peut être brutal et un temps d’adaptation peut s’avérer nécessaire pour les usagers de la route afin de s’habituer aux nouvelles conditions climatiques. Chaussée glissante, présence de feuilles mortes, soleil rasant, traversée de gibier : l’automne est une saison particulière qui présente certains risques pour la conduite. Découvrez nos conseils et bons gestes à adopter pour prendre la route en toute sécurité quelles que soient les conditions météorologiques et l’état de la chaussée.
Le brouillard et l’obscurité réduisent la visibilité
Plus fréquent en automne, le brouillard est souvent présent le matin et le soir dans les zones peu profondes ou les zones entourées de montagnes, de lacs, de collines ou de forêts. Lors de la conduite dans le brouillard, il est donc nécessaire d’allumer ses phares, voire ses feux anti-brouillard. Les feux de route sont à éviter dans tous les cas car l’effet qu’ils produisent sur un pare-brise embué empêche le conducteur de voir la silhouette des véhicules devant lui. Lorsque la visibilité est réduite à 50 mètres par exemple en cas de brouillard, une distance de sécurité de 50 mètres doit être maintenue avec la voiture précédente et la vitesse ne doit pas excéder 50 km/h. La règle des 3V (Visibilité, Véhicule précédent et Vitesse) peut être respectée grâce à l’assistant de freinage automatique Front Assist qui permet de respecter les distances de sécurité entre votre voiture et les autres véhicules et qui freine automatiquement si nécessaire.
En automne, le soleil se couche également beaucoup plus tôt ; l’obscurité peut rapidement altérer votre vision et causer une baisse de la vue la nuit. Rendus difficiles en raison de la fatigue des yeux, les longs trajets réalisés de nuit impliquent de prêter attention aux phares et de faire preuve de prudence sur les routes sinueuses ainsi que dans les zones rurales. Par ailleurs, les piétons et les cyclistes ne sont pas toujours équipés de réflecteurs le long des routes (porter des vêtements réfléchissants est recommandé) et ils peuvent être vus très tardivement par les automobilistes comme en cas de présence d’animaux sauvages ou d’animaux errants (temps de réaction accru en raison d’une moindre visibilité).
Les routes glacées et les feuilles diminuent l’adhérence sur la chaussée
Lorsque les températures sont en baisse -surtout pendant la nuit-, la surface de la route peut être constituée d’une fine couche de glace et de givre. Il est primordial de redoubler de vigilance en gardant à l’esprit que les routes verglacées sont encore plus dangereuses et que les ponts gèlent plus rapidement en raison de la circulation de l’air froid. Pensez donc à mettre vos pneus hiver dès les premières nuits froides pour améliorer l’adhérence sur la route dans la mesure où cette dernière peut encore être givrée tôt le matin.
Les feuilles récemment tombées et souvent humides peuvent également rendre les chaussées bordées d’arbres particulièrement glissantes (sol aussi glissant qu’en cas de chute de neige) et peuvent causer des accidents. Il est ainsi nécessaire de conduire en réduisant sa vitesse sur toutes les routes sinueuses et étroites (surtout en forêt). Les freinages brutaux et autres mouvements de volant brusques doivent tous deux être évités, tandis que les feuilles sèches peuvent se coincer sous la voiture ou voler sur le pare-brise pour réduire la visibilité des conducteurs. Un vent fort peut aussi donner du fil à retordre sur l’autoroute et il est conseillé de réduire sa vitesse et de tenir fermement le volant lors du dépassement d’un camion car l’effet d’écran peut déstabiliser la direction du véhicule.